E.Leclerc vient de prendre un engagement fort pour protéger la santé des consommateurs. Il y a un an, foodwatch et Réseau Environnement Santé avaient alerté, tests en laboratoire à l’appui, sur l’ampleur de la contamination des aliments par les huiles minérales, hydrocarbures dangereux pour la santé. Michel-Edouard Leclerc a croisé les résultats de foodwatch avec ses propres analyses et parvient aux mêmes conclusions : il y a urgence à éliminer de nos assiettes ces substances toxiques suspectées d’être cancérogènes, mutagènes et de perturber le système endocrinien.
Interpellé par foodwatch sur la présence d’hydrocarbures aromatiques d’huile minérale (MOAH) et d’hydrocarbures saturés (MOSH) dans du riz, des céréales et des lentilles portant son nom, E.Leclerc est le premier groupe en France à apporter une réponse concrète à ce problème de santé publique. Sur son blog, Michel-Edouard Leclerc vient de s’engager à éliminer ces MOAH d’ici mi-2017 sur ses marques propres (Marque Repère, €co+) et à respecter une limite à la présence de MOSH dans ses produits. Il affirme, par ailleurs, avoir posé des exigences claires auprès des grandes marques vendues dans ses supermarchés.
« foodwatch salue l’engagement de E.Leclerc, alors même qu’aucune réglementation ne protège aujourd’hui les consommateurs contre les dangers des hydrocarbures dans les aliments. Nous appelons maintenant le gouvernement, les autres marques et distributeurs à prendre leurs responsabilités et faire de même », a commenté Karine Jacquemart, directrice générale de foodwatch France.
André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, souligne : « C’est bien de soigner les gens quand ils sont malades, mais il est tout aussi important de faire en sorte qu’ils ne soient pas malades. Il faut éliminer de notre environnement les substances comme ces hydrocarbures contaminant nos aliments, connus pour être cancérogènes et perturbateurs endocriniens, d’autant plus que les solutions existent. L’engagement de E.Leclerc montre que l’on peut agir sur les causes environnementales des maladies ».
La pétition pour dire non aux hydrocarbures dans les aliments et demander une réglementation a déjà collecté près de 103.000 signatures.