Nutri-Score : l’agroalimentaire ne doit pas faire marche arrière !
La nouvelle version du Nutri-Score, plus stricte avec le gras, le sucre et le sel, est entrée en vigueur en France en mars 2025, et elle n’est pas au goût de tous les industriels... Certains ne l’ont pas attendu pour l’abandonner, comme Danone sur certaines de ses marques (Actimel, Danonino, Hi-Pro, Danone, Activia), Bjorg ou plus récemment Cristaline. Ce rétropédalage est inacceptable ! La crainte d’une moins bonne note ne doit pas être une porte ouverte pour que les industriels empêchent les consommatrices et consommateurs d’avoir accès à une information claire et accessible qui aide à faire de meilleurs choix pour leur santé. Plus que jamais, il est important d’interpeller les industriels qui pourraient le retirer et ceux qui trainent encore à l’afficher sur leurs emballages. Nous voulons le Nutri-Score sur l’ensemble des aliments en supermarché : exigez-le avec Foodwatch !
Nutri-Score : l’agroalimentaire ne doit pas faire marche arrière !
La nouvelle version du Nutri-Score, plus stricte avec le gras, le sucre et le sel, est entrée en vigueur en France en mars 2025, et elle n’est pas au goût de tous les industriels... Certains ne l’ont pas attendu pour l’abandonner, comme Danone sur certaines de ses marques (Actimel, Danonino, Hi-Pro, Danone, Activia), Bjorg ou plus récemment Cristaline. Ce rétropédalage est inacceptable ! La crainte d’une moins bonne note ne doit pas être une porte ouverte pour que les industriels empêchent les consommatrices et consommateurs d’avoir accès à une information claire et accessible qui aide à faire de meilleurs choix pour leur santé. Plus que jamais, il est important d’interpeller les industriels qui pourraient le retirer et ceux qui trainent encore à l’afficher sur leurs emballages. Nous voulons le Nutri-Score sur l’ensemble des aliments en supermarché : exigez-le avec Foodwatch !
Derniers rebondissements : En mars 2025, alors que la ministre de l’Agriculture avoue bloquer le nouveau Nutri-Score, Foodwatch lance une action d’interpellation ciblant Annie Genevard. En moins de 3 jours et avec la participation de plus de 23 000 personnes, la ministre cède à la pression citoyenne et signe enfin l’arrêté ministériel qui permet la mise en œuvre de la nouvelle version du logo nutritionnel, après un an de retard. S’ouvre désormais une période de transition de deux ans pendant laquelle les industriels vont devoir mettre à jour le Nutri-Score sur leurs produits.
En 2022, les scientifiques indépendant·es en charge du Nutri-Score ont révisé le calcul derrière l’algorithme qui attribue une note et une couleur aux produits alimentaires selon leur qualité nutritionnelle. L’objectif ? Prendre en compte les progrès des connaissances scientifiques en matière d’alimentation, les évolutions des produits dans les supermarchés et l’utilisation réelle du logo indépendant par les consommatrices et consommateur dans les rayons. Sauf que les industriels le voient d’un mauvais œil, car de nombreux produits écopent d’une moins bonne note.
C’est ce qui aurait motivé Danone à ne plus afficher le Nutri-Score sur ses marques qui comportent les boissons lactées sucrées (Actimel, Danonino, Hi-Pro, Danone ou encore Activia seraient dans la balance), dont les notes dégringolent. À l’inverse, le groupe maintient le Nutri-Score sur ses marques d’eaux minérales qui affichent un A... La santé des consommatrices et consommateurs serait-elle à la carte pour Danone ? Il n’est pas trop tard pour revenir en arrière et prouver le contraire.
Cette tendance pourrait-elle se généraliser dans le secteur de l’agroalimentaire ? Contactés à plusieurs reprises, certains industriels n’ont pour le moment pas répondu à notre sollicitation (Fleury Michon, Kellogg’s), ce qui est inquiétant. Serait-ce l’aveu qu’elles s’apprêteraient à retourner leur veste ?
Et en ce qui concerne ces géants de l’industrie agroalimentaire qui ne l’ont jamais affiché (Ferrero, Mondelez) ou qui ont déjà rebroussé chemin (Bjorg), il est plus que temps de (re)prendre le chemin d’une information claire et indépendante pour les consommatrices et consommateurs.
Ensemble, exigeons que ces industriels ne fassent pas marche arrière et que les récalcitrants, ceux qui ne l’ont jamais affiché sur leurs produits, affichent enfin le Nutri-Score à l’occasion de l’évolution de l’algorithme !