Pétition

Non à l'aspartame dans nos aliments et boissons !

Fausses promesses, vrais risques pour la santé : voilà comment pourrait être résumée l’utilisation de l’aspartame par l’industrie agroalimentaire. Non seulement l’additif E951 n’a aucun effet prouvé sur la perte ou le maintien de son poids, mais en juillet 2023, l’agence internationale de recherche sur le cancer de l'Organisation Mondiale de la Santé a classé l’aspartame comme possible cancérigène en plus des risques cardiovasculaires ou de contacter un diabète de type 2, risques pointés du doigt depuis longtemps. Malgré cette alerte, les politiques en France comme en Europe n’ont entrepris aucune action et on retrouve encore l’aspartame dans de nombreux produits que nous consommons au quotidien. Foodwatch, La Ligue contre le cancer et Yuka s’associent pour exiger l’interdiction européenne de cet additif dans nos aliments et nos boissons.

Pétition

Non à l'aspartame dans nos aliments et boissons !

Fausses promesses, vrais risques pour la santé : voilà comment pourrait être résumée l’utilisation de l’aspartame par l’industrie agroalimentaire. Non seulement l’additif E951 n’a aucun effet prouvé sur la perte ou le maintien de son poids, mais en juillet 2023, l’agence internationale de recherche sur le cancer de l'Organisation Mondiale de la Santé a classé l’aspartame comme possible cancérigène en plus des risques cardiovasculaires ou de contacter un diabète de type 2, risques pointés du doigt depuis longtemps. Malgré cette alerte, les politiques en France comme en Europe n’ont entrepris aucune action et on retrouve encore l’aspartame dans de nombreux produits que nous consommons au quotidien. Foodwatch, La Ligue contre le cancer et Yuka s’associent pour exiger l’interdiction européenne de cet additif dans nos aliments et nos boissons.

Cette pétition est envoyée chaque jour avec les nouvelles signatures par e-mail à : 
 

La Commission européenne : 

  • Présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen ou vice-présidente Ribera
  • Sandra Gallina, Directrice générale, Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire

Aux États membres de l'UE :

  • Allemagne :  Cem Özdemir, Ministre fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture
  • Pays-Bas :  Femke Wiersma, Ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de la Sécurité alimentaire et de la Nature & Vincent Karremans, Secrétaire d’État à la Jeunesse, à la Prévention et aux Sports, ministère de la Santé (VWS) 
  • France :  Annie Genevard, Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et des Forêts et au Cabinet du ministère de l’Agriculture
  • Autriche :  Johannes Rauch, Ministre fédéral des Affaires sociales, de la Santé, des Soins et de la Protection des consommateurs
  • Espagne :  Luis Planas Puchades, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation
  • Italie :  Orazio Schillaci, Ministre de la Santé
  • Belgique :  Frank Vandenbroucke, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
  • Luxembourg :  Martine Hansen, Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture
  • Irlande :  Martin Heydon, Ministre de l’Agriculture et de la Mer

Madame, Monsieur, 

L'additif artificiel aspartame est actuellement utilisé dans plus de 2 500 produits dans l'UE. Alors que la sensibilisation du public aux dangers des boissons sucrées progresse, nous sommes bombardé·es de publicités pour des sodas « light », « zéro » ou « à faible teneur en sucre » contenant cet additif alimentaire. 

La réglementation européenne sur les additifs alimentaires prévoit que seules les substances ne présentant pas de risques pour la santé peuvent être mises sur le marché de l'UE. Pourtant, l'Agence internationale de recherche sur le cancer (CIRC), qui fait partie de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé l'aspartame comme possiblement cancérogène pour l’être humain, corroborant des décennies de données scientifiques associant cet additif à des risques pour la santé, notamment des maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 ou des troubles au niveau du microbiome. D'autre part, l'évaluation des risques par le Comité mixte FAO-OMS des experts des additifs alimentaires (JECFA), qui suggère que cette substance est sûre pour les consommateur·rices, présente d’importantes lacunes scientifiques. Par ailleurs, des études scientifiques ont également remis en question les éventuels bénéfices pour les consommateur·rices comme le contrôle du poids à long terme. 

Je vous demande d’interdire l’additif aspartame/E951 dans les aliments et boissons dans l’UE. Le principe de précaution, clé de voûte de la protection de la santé publique dans l'UE, est inscrit à l'article 191 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) et dans le règlement général sur les denrées alimentaires (règlement (CE) n° 178/2002). L'article 114 du TFUE impose également à la Commission européenne d'agir pour la protection de la santé et des consommateur·rices sur la base des faits scientifiques les plus récents. 

La Commission européenne et tous les États membres doivent adopter une position proactive et prioriser la santé de leurs citoyen·nes en interdisant l’aspartame dès maintenant. 

Cordialement, 

L’aspartame est présent dans de nombreux aliments : que ce soit dans les sodas, les desserts, les chewing-gums ou les yaourts, cet additif au fort pouvoir sucrant est utilisé dans plus de 2 500 produits allégés ou sans sucre dans les rayons des supermarchés européens. L'Agence internationale de recherche sur le cancer (CIRC) de l'OMS a classé cet additif alimentaire couramment utilisé comme possiblement cancérigène, une alerte qui s’ajoute à des décennies de recherches indépendantes montrant également des liens entre cet additif et des maladies cardiovasculaires ou encore du diabète de type 2. 

Un classement motivé entre autres par la publication début 2023 d’une nouvelle étude de l’INSERM établie sur le suivi de plus de 100 000 adultes en France depuis 2009 ,et qui pointe une association entre cancer et consommation d’aspartame. Plus précisément, elle identifie une augmentation du risque de développer différents types de cancers pour des doses très inférieures à la norme actuelle (pour une consommation inférieure à une demi-canette de soda « zéro »).   

Pour Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka, aucun risque de cancer lié à notre alimentation n’est acceptable, surtout pour des additifs qui n’ont pas prouvé leur utilité et pour lesquelles ils existent des alternatives. Mobilisons-nous à travers l’Europe pour demander à la Commission européenne et aux États membres d'agir : écrivez au Commissaire européen et aux ministres responsables pour exiger l'interdiction de l'aspartame dès maintenant ! 


Yuka est une application mobile 100 % indépendante qui analyse l'impact des produits alimentaires et cosmétiques sur la santé. L'application compte aujourd'hui 65 millions d'utilisateurs dans 12 pays différents. Au-delà d’aider les consommateurs à faire des choix plus conscients, la mission de Yuka est également d’encourager les fabricants à améliorer la composition de leurs produits. 
 

La Ligue contre le cancer est la plus grande association française indépendante à but non lucratif de lutte contre le cancer. Forte de près de 640 000 adhérents et 13 000 bénévoles, la Ligue est un mouvement populaire organisé en une fédération de 103 comités départementaux. Ensemble, ils luttent dans quatre directions complémentaires : chercher pour guérir, prévenir pour protéger, accompagner pour aider, mobiliser pour agir. 

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