2013 - 2014 : la fusée foodwatch France décolle

2013, création de l'association et ses statuts

En juillet 2013, les statuts de foodwatch France sont signés par Thilo Bode, fondateur de foodwatch et déposés à la préfecture de Paris.

Le 10 août 2013, ça y est : le Journal officiel confirme notre existence en tant qu’association loi 1901. 

foodwach existe en Allemagne depuis 2002 et aux Pays-Bas depuis 2009. En France, Ingrid Kragl crée et dirige le bureau de foodwatch.

Nos objectifs sont clairs d’emblée : « La défense des intérêts des consommateurs, en particulier dans le secteur des produits alimentaires et dans tous les secteurs qui s'y rattachent directement ou indirectement (communication, santé, énergie, environnement) ». La dimension européenne de foodwatch est d’autant plus nécessaire que la plupart des réglementations qui gouvernent le marché alimentaire se décident au niveau de l’Union européenne. 

Depuis le début, foodwatch France est financièrement indépendante et refuse les subventions de l’État, de quelque parti politique que ce soit ou d’acteurs économiques qui pourraient exercer une quelconque influence sur le contenu de son travail.
Face aux puissants lobbies de l’industrie agroalimentaire, les consommateurs et consommatrices peuvent désormais compter aussi sur foodwatch France pour alimenter le débat, infléchir la législation européenne, mais aussi celle des États membres, dans leur interêt avant tout. 
 

2014, lancement de notre première campagne !

foodwatch France lance sa première campagne le 6 mai 2014 en ciblant cinq marques et dénonçant leurs “ruses légales” – que nous avons ensuite rebaptisé les « arnaques sur l’étiquette ».

Nous n’hésitons pas à les désigner nommément, notre fameux « name and shame » et appelons les consommateurs à signer les pétitions qui sont directement adressées aux industriels. Et cela marche. La toute première pétition qui vise un produit Leclerc – pour un filet de dinde à l’eau - dépasse les 35.000 signatures en quelques heures. Après E.Leclerc, quatre autres pétitions suivent et interpellent Maggi (Nestlé), Puget (Lesieur), Vrai, Lustucru (Panzani/Ebro Foods). Plusieurs fabricants finiront pas céder en retirant leur produit du marché, en changeant l’étiquetage ou la recette. 

A cette époque, nos pétitions étaient en ligne sur la plateforme change.org, notre outil interne de signature et d'envois de pétitions n'ayant pas encore été développé.

La presse donne un large écho à notre action. Les fabricants n’apprécient pas : en quelques mois, entre mai 2014 et janvier 2015, les cinq pétitions rassemblent près de 150.000 signatures, soit autant de messages reçus dans leur boîte mail pour exiger que leurs pratiques abusives cessent.  Claude Zidi nous donne son accord pour utiliser un extrait de L’Aile ou la Cuisse dans notre première vidéo ciblant Leclerc et dans laquelle nous vous donnons la parole à vous. Et le moins que l’on puisse dire est que vous n’aimez pas être pris pour le dindon de la farce. 

Aidez-nous à continuer !

Enquêter,  alerter, accompagner juridiquement les victimes de scandale alimentaire… Depuis 10 ans, nous menons ces combats contre les dérives de notre système alimentaire et nous allons continuer. Nous verser un don chaque mois, c’est participer activement à nos actions. Association 100% indépendante, notre travail méticuleux n’est possible que grâce à votre soutien financier.

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