Accord de libre-échange UE JAPON : la fuite en avant se poursuit et met à mal la démocratie en Europe.
Les sonnettes d’alarme de foodwatch n’ont pas manqué sur les risques de ce type d’accord de libre-échange, qui considèrent à peu près tout comme des barrières au commerce à supprimer ou à contourner : risques pour la protection des droits sociaux, des consommateurs et de l’environnement, l’agriculture et l’alimentation (normes sur les pesticides, OGM, etc.).
Le rouleau-compresseur des accords bilatéraux continue à tout écraser sur son chemin, en dépit des promesses d’E. Macron qui s’était pourtant engagé à plus de transparence, au respect du principe de précaution et à une meilleure protection des droits des citoyens et de l’environnement. En lieu et place d’une Europe qui protège, on subit un véritable recul démocratique. Les parlementaires nationaux n’auront d’ailleurs pas leur mot à dire pour ratifier – ou pas – cet accord. En effet, les négociateurs ont trouvé une parade pour éviter de devoir soumettre le texte du JEFTA aux élus nationaux: ils ont retiré de l’accord la question des tribunaux d’arbitrage pour les investisseurs, question controversée et réputée de compétence nationale.
Mais cette forme de libre-échange forcené et négocié sans débat démocratique fait le lit des populismes en Europe. C’est irresponsable ! La France va-t-elle laisser faire ? Pour éviter cette menace, nous avons besoin plus que jamais d’une Europe démocratique et d’une politique commerciale qui n’écrase pas du pied les droits des citoyennes et citoyens.
Il y a urgence, et notre mobilisation doit peser de tout son poids ! Ensemble, clamons haut et fort que nous ne voulons pas de ce type d’accords : ni JEFTA, ni CETA, ni TAFTA, ni MERCOSUR, ni aucun autre qui présente les mêmes menaces. Signez la pétition et partagez-la.