foodwatch, avec le collectif Stop CETA/Mercosur, monte la pression d’un cran pour mettre un terme clair et définitif à l’accord de commerce entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay).
Emmanuel Macron s’est engagé en juin face aux citoyens de la Convention citoyenne pour le Climat : "Sur le Mercosur, j'ai stoppé net les négociations".
Il n’est pas seul à exprimer une opposition à cet accord de libre-échange qui fait peser de lourdes menaces écologiques, sociales, sanitaires et démocratiques. Les parlements autrichiens, irlandais, hollandais et wallons se sont prononcés contre l'accord et d'autres gouvernements – notamment en Allemagne - ont exprimé de vives réserves.
Pourtant, plusieurs Etats européens et les pays du Mercosur refusent d’abandonner cet accord et cherchent à négocier des amendements cosmétiques pour trouver une porte de sortie et le faire passer.
Hors de question ! Abandonner cet accord « voitures contre bétail » doit être la première étape pour revoir en profondeur la politique commerciale européenne, qui ne doit plus se faire au détriment des populations, de leurs droits, et de la planète.
Signez l'appel avant le 9 novembre, date du prochain Conseil des affaires étrangères européen, pour que la France obtienne l'abandon de l'accord UE-Mercosur à Bruxelles.
Liens
- Vidéo - foodwatch est allée au Parlement européen pour rappeler les dangers de l’accord UE- Mercosur
- L’accord UE-Mercosur en voie d’être adopté malgré les promesses d'E. Macron (15/07/2020)
- CETA, MERCOSUR et bras de fer de Donald Trump : les mêmes dangers pour notre assiette et la planète (05/02/2020)
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