Mars renonce au projet trompeur de logo nutritionnel par portion : un pas en avant pour foodwatch qui demande aux autres de suivre
Ce jeudi 1er mars, Mars a annoncé se retirer du groupe que l’on surnomme les « big six », composé jusque-là de Nestlé, Mars, Coca-Cola, Unilever, Mondelez et PepsiCo. Ces ‘big six’ combattent depuis des années toute obligation d’apposer un logo qui renseignerait les consommateurs sur la réelle qualité nutritionnelle des produits. foodwatch a dénoncé dès novembre 2017 leur tentative de désinformation et leur offensive pour contrecarrer le logo Nutri-score (5C) officiellement choisi par la France, en créant un logo à leur sauce affublé d’une approche par portions fantaisiste permettant de faire passer leurs produits pour plus sains qu’ils ne le sont réellement. Aujourd’hui, l’un d’entre eux reconnait que cette approche par portion n’est pas crédible et qu’un logo nutritionnel unique au niveau européen, est nécessaire. Cette décision de Mars va dans le sens des demandes portées par foodwatch depuis des années pour un logo européen obligatoire, et les cinq autres industriels devraient s’y ranger.
Un article du média Politico Pro l’annonce : Mars quitte le groupe des « big six » et leur projet de logo nutritionnel par portion, largement critiqué, et soutient l’adoption d’un logo nutritionnel unique au niveau européen. Une annonce qui va dans le bon sens pour foodwatch qui milite depuis des années pour que l’Europe rende obligatoire un modèle d'étiquetage nutritionnel coloré à l’avant des emballages et élaboré par des organismes scientifiques indépendants, en dehors de toute influence de l'industrie alimentaire. Loin de la tentative de désinformation des big 6, il existe des modèles crédibles, comme les feux tricolores d’origine (2007) de l’agence britannique des normes alimentaires (Food Standards Agency ou FSA) ou le Nutri-Score (5C) mis en œuvre en France.
Cette annonce va dans le bon sens. Elle prouve qu’un acteur majeur de l’industrie agro-alimentaire reconnaît aujourd’hui les critiques émises par foodwatch et beaucoup d’autres sur une approche fantaisiste par portion peu crédible portée par certains gros industriels. Nous espérons maintenant qu’ils vont tous se ranger du côté de la raison et abandonner leur tentative de désinformation.